Ce qui est impressionnant c’est qu’aujourd’hui les principales forêts qui protègent notre planète du réchauffement climatique et qui abritent de nombreuses espèces animales et végétales sont condamnées et détruites et laissent place aux élevages, aux zones industrielles et aux habitations.
Nous mêmes, nous vivons de plus en plus déliées de la présence de la nature et de son devenir.
En découvrant la réserve naturelle de Biesetal, je me suis souvenu d’une citation de Karl von Linné que j’avais découverte au Museum d’Histoire Naturelle de Berlin et dont une exposition traitait de l’appauvrissement de notre biodiversité. : « In den kleinsten Dingen zeigt die Natur die alergrössten Wunder/Dans les plus petites choses, la nature montre les plus grandes merveilles de toutes».
C’est en pénétrant cette forêt avec de grands arbres, et une végétation luxuriante, que l’on se rend compte soudainement du sens de cette citation et de la richesse de la nature, mais aussi de la perte de celle-ci et de la biodiversité dans la plupart de nos bassins de vie.
Ce qui est fou c’est qu’actuellement l’on parle désormais d’avantage de « progrès », de ce mot obstinément aveugle que de « beauté ». A quelle occasion au juste parle-t-on encore de beauté ?
A l’heure où le changement climatique est une problématique majeure qui nécessite de repenser nos manières de vivre, la beauté de la nature peut nous inviter à appréhender le devenir du vivant.